Coronavirus : existe-t-il un lien entre la qualité de l’air et les virus respiratoires ?

7 avril 2020

Les populations du monde entier n’ont guère d’autres préoccupations en ce moment que la pandémie de COVID-19, et la menace qu’elle représente pour la santé des personnes de tous âges et de tous milieux. On peut facilement se sentir impuissant et à la merci des stratégies et des tactiques mises en place par nos gouvernements et des responsables locaux de la santé, mais que ferions-nous si nous avions les moyens de maintenir davantage nos foyers en bonne santé ?

Un récent article du HuffPost « Vous avez plus de chances d’attraper le coronavirus là où l’air est pollué » résume de nombreuses études et conclusions qui montrent que d’autres pandémies, dont la grippe espagnole de 1918 et l’épidémie de SRAS de 2002, ont été aggravées dans certaines régions du monde en raison de l’augmentation de la pollution atmosphérique. Il fait également référence à une étude menée en Italie qui suggère qu’il existe une relation directe « entre les concentrations aériennes des polluants et l’incidence des infections virales lors des alertes de pollution ».

Pendant que nous pratiquons la distanciation sociale et que nous restons à la maison, nous pouvons avoir l’impression d’être piégés dans l’air qui nous entoure, craignant les gouttelettes de virus qu’il pourrait contenir. Notre équipe d’experts veut rappeler à nos clients et à nos lecteurs que les propriétaires ont la possibilité de contrôler la qualité de l’air intérieur, et que prendre des mesures pour l’améliorer dans nos maisons peut nous aider à renforcer notre protection contre le coronavirus, qui se propage rapidement.

Faisons le point sur nos connaissances en santé respiratoire et qualité de l’air intérieur.

Un air intérieur de mauvaise qualité est préjudiciable à tous et peut avoir des effets durables sur la santé des plus fragiles. L’Association pulmonaire canadienne souligne que « Les personnes qui ont l’asthme, des allergies ou une maladie pulmonaire peuvent être grandement affectées.

Une mauvaise qualité de l’air intérieur peut également affecter le développement de l’enfant, en plus d’être associée à la maladie pulmonaire à un âge plus avancé. ».

Comment ? La pollution joue un rôle majeur dans la propagation des virus en affaiblissant nos voies respiratoires, et en nous privant de la protection naturelle que ces voies sont censées nous offrir. Les particules atmosphériques nocives affaiblissent également notre système immunitaire en provoquant des réactions inflammatoires. Il est même admis que les polluants chimiques peuvent modifier la structure des virus eux-mêmes, et leur permettre de pénétrer plus facilement dans les muqueuses et de se multiplier. Oui, ça fait peur.

Les symptômes courants d’une exposition à un air intérieur de mauvaise qualité sont les suivants :

  • Maux de tête, fatigue et essoufflement
  • Aggravation des symptômes d’allergie et d’asthme
  • Congestion des sinus, toux et éternuements
  • Irritation des yeux, du nez, de la gorge et de la peau
  • Vertiges et nausées

Compte tenu de ce que nous savons sur le coronavirus et la manière dont il affecte les gens, nous ne voulons absolument pas ajouter aux symptômes connus, les problèmes de santé mentionnés ci-dessus. Comme les moisissures et l’humidité élevée dans les maisons sont aussi les principaux responsables de la mauvaise qualité de l’air intérieur, nous pouvons conclure sans risque que prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air intérieur peut nous aider à rester plus forts et à mieux nous préparer à combattre le coronavirus si nous y sommes exposés.

La qualité de l’air joue un rôle crucial dans la propagation des virus et nous n’avons aucune raison de croire que le coronavirus agit différemment.

Améliorer la qualité de l’air intérieur est un autre moyen de combattre le virus dans nos propres maisons.

Alors, que pouvons-nous faire ?

Comme nous l’avons expliqué dans notre article « Qualité de l’air intérieur : l’importance de nettoyer ses conduits régulièrement », les particules en suspension dans l’air, notamment les squames, les cheveux, les poils d’animaux domestiques, les micro-organismes de litière pour chats (toxoplasmose), le pollen, les moisissures, les champignons et même les excréments de rongeurs, s’accumulent dans votre système CVC.

Combinés à l’humidité, vos conduits deviennent « le terrain de reproduction parfait pour les bactéries, les moisissures, les acariens et les allergènes ». Si vous ne pouvez pas faire nettoyer vos conduits rapidement, nous vous recommandons au moins d’enlever vos registres de plancher, de retirer à la main la plus grande partie du conduit que vous pouvez atteindre en toute sécurité, et de changer le filtre de votre fournaise.

En plus du nettoyage de vos conduits et filtres à air, nous vous proposons « 10 façons simples d’assurer la qualité d’air de votre domicile ». Prenez-en connaissance et commencez dès aujourd’hui à lutter contre le coronavirus grâce à ces protections supplémentaires que nous vous proposons pour votre maison.

Remarque : les informations contenues dans cet article de blogue sont uniquement destinées à servir de référence, et ne doivent jamais remplacer les conseils donnés par un médecin ou les instructions de vos autorités sanitaires locales lorsqu’il est question de la COVID-19.

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